Marilyn Nzouala

MARILYN NZOUALA, ENTRE MIRACLE, PASSION ET ENGAGEMENT…

Marilyn Nzouala est une femme entrepreneure, née à Pointe-Noire, le 26 juillet 1992, d’un père magistrat de nationalité congolaise et d’une mère angolaise. Elle perd sa mère tout juste quelque temps après sa naissance et durant son enfance, elle nourrit l’espoir fou de la voir revenir un jour. « Il y a eu une période de mon enfance, où je l’attendais tous les jours, car je ne comprenais pas le mystère de la mort », confie – t – elle.

Elle grandit avec ses 3 frères et son père qui joue très bien les rôles des deux parents. À l’âge de 7 ans, alors qu’elle est dans le département du pool au Congo, avec son père, Marilyn reçoit 5 balles et deux éclats d’obus lorsque la guerre de 1998 éclate dans cette partie du Congo Brazzaville. Son pronostic vital est engagé, mais la chance est de son côté, elle guérira de ses nombreuses blessures. Elle reste, néanmoins, 2 ans dans ce département pour enfin revenir à Brazzaville en 2000, accusant ainsi un grand retard sur le plan scolaire. Retard qui va très vite être rattrapé, grâce à un programme scolaire renforcé, mis en place par son père. Elle quitte le Congo à l’âge de 11 ans pour rejoindre la famille de sa mère en Angola et elle y reste quelques années pour faire ses études.

L’absence d’une mère, bien que comblée en partie par la présence d’un père attentionné ainsi que d’une grand-mère et des tantes maternelles, sera de plus en plus remarquable au fur et à mesure que Marilyn grandit. Après ses études universitaires à Luanda, elle revient au Congo, se marie et donne naissance à une petite fille , « Quand je me suis mariée et que je suis devenue maman pour la première fois, j’ai énormément senti l’absence d’une mère dans ma vie », confie – t-elle.

Devenir mère, sans avoir connu sa propre mère engendrera plusieurs émotions pour cette jeune femme qui franchit une étape importante de sa vie, elle réalise mieux l’amour que sa mère lui aurait porté. Sa fille s’appellera Alyne comme cette dernière et désormais lui rendre fière, de là où elle repose, devient une source de motivation pour Marilyn.

Mentorée par des femmes de poigne, ou encore des entrepreneures de haut rang à Brazzaville, lesquelles ont chacune joué le rôle de « maman » dans sa vie, Marilyn acquiert très vite le goût de l’excellence et l’amour du travail : « Dieu m’a donné plusieurs mamans, s’il faut que je les cite, je risque d’oublier certaines… Je ne leur dirai jamais assez merci, car chacune d’elles a joué un rôle important dans ma vie ».

Femme entrepreneure très engagée, désormais son cœur bat pour ses passions : la décoration d’intérieur et la photo. Très déterminée et persévérante, elle a lancé ses deux entreprises, Reflet d’intérieur et Fantastik studio, en plein centre-ville de Brazzaville et devient l’une des figures emblématiques de la jeunesse féminine qui entreprend au Congo.