Coach PNL, Executive Coach Certifiée HEC Paris et auteure du jeu de cartes de développement personnel et PNL « LES GLADS », Pascaline Kamokoué est titulaire d’un Master 2 en Sciences de la Production et des Organisations, obtenu en 2016 à l’université Paris-Saclay. Elle accompagne des personnalités et des entreprises en développement personnel et à la programmation neurolinguistique (PNL), avec des formations qui visent à l’amélioration des performances dans les différentes sphères de la vie. Elle organise les journées Whatch Me Talk, dont l’objet porte sur le coaching en présentiel, avec pour but de permettre aux participants de dépasser leurs propres limites en réalisant ce qui leur semble impossible. La prochaine édition aura lieu le 29 Mai à Brazzaville, à cette occasion nous l’avons rencontré pour une interview exclusive.

INTERVIEW EXCLUSIVE
Après Paris, Douala et Abidjan, la journée Watch me talk arrive à Brazzaville. Pourquoi avoir porté ce choix sur la capitale verte ?
Pascaline K : C’est la première fois que je viens à Brazzaville et c’est un signe du destin. Ce n’est pas quelque chose qui a été programmé, ça s’est fait naturellement suite aux échanges avec quelques personnes qui sont au Congo. Et depuis que je suis là, je suis très ravie, je comprends vraiment pourquoi il fallait que je vienne au Congo.
Pourquoi est – il important pour vous de pousser ceux qui participent à la journée WMT de dépasser leurs propres limites ?
Pascaline K : En fait, je pars du constat qu’il y a tellement de choses qu’on peut réaliser, mais qu’on n’ose pas parce qu’on pense qu’on n’est pas capable de les faire. Tout est parti de ma propre expérience, ayant vu tout ce que j’ai pu réaliser grâce à la confiance que j’ai développé en moi, je me suis dite que si plusieurs personnes comprennent ce mécanisme, elles vont pouvoir réaliser des choses qui pour elles semblaient impossibles.
Quel thème sera abordé à cette édition ?
Pascaline K : Le fil conducteur de la journée Watch me talk est toujours le même, que ce soit à paris, à Douala ou à Abidjan, C’est toujours « Rendre possible ce qui vous semble impossible ». La seule différence, c’est que chaque intervenant vient avec sa thématique qui complète le thème principal. Par exemple à Abidjan, Konnie avait pour thème « la magie d’être soi », Fabrice Sawegnon a parlé de « transcender », au Cameroun Bertrand Mbouck, le DG de Dangote a parlé de « croire en ses rêves ». Donc le fil rouge est là et chacun choisit ce qui l’arrange à condition qu’il montre qu’il a réussi à faire des choses qui lui semblaient impossibles.
Watch Me Talk, ce sont 3 éditions, dans 3 pays, pourquoi le faire dans plusieurs pays ?
Pascaline K : Ce qu’il faut savoir, c’est que « Watch Me Talk » a pour vocation d’éveiller les consciences en Afrique, et même à la diaspora. Pour moi, il fallait vraiment que ce soit un événement itinérant. Le but, c’est de couvrir toute l’Afrique francophone, et progressivement, on va organiser d’autres événements en Europe notamment même en Belgique et un peu partout dans le monde. Nous voulons emmener la diaspora et les Africains d’Afrique à comprendre qu’on a des modèles de réussite en Afrique et un peu partout dans le monde.
Quelle est la différence que vous faites entre un coach PNL et un coach en développement personnel tout simplement ?
Pascaline K : Les deux font la même chose, la PNL ou encore « La programmation neuro linguistique » permet aussi de se développer personnellement. C’est une manière de travailler et de reprogrammer notre cerveau, qui en réalité fonctionne comme un ordinateur. Notre cerveau est programmé par nos expériences, par notre environnement, par ce que nous entendons. La programmation neuro linguistique nous aidera à changer la perception qu’on a de notre environnement. Si l’on a toujours été dans un environnement négatif, le cerveau sera habitué à la négativité. La programmation viendra changer cette perception des choses que nous avons de nous-même et de notre environnement, en nous faisant réaliser que nous pouvons faire certaines choses.
Quels sont les problèmes récurrents que vous constatez chez les personnes qui font recours à vos services ?
Pascaline K : Je reçois plusieurs demandes venant de milieux différents, mais si on doit rester en Afrique, ce qu’on rencontre souvent, ce sont les croyances limitantes. « Je ne suis pas capable de… » Ou encore « je ne peux pas faire ceci… » Cela est dû à un problème de confiance et d’estime de soi. Il faut vraiment essayer de briser ce plafond de verre.
Parmi les inconvénients du coaching, il y a le fait de rendre les personnes que l’on suit dépendantes de votre assistance. Est-ce que dans ce sens ça ne devient pas un obstacle pour la confiance en soi ?
Pascaline K : C’est une excellente question ! Pour commencer, les gens font l’amalgame entre le rôle des coachs et celui des motivateurs. Le coach ne conseille pas, son rôle, c’est de vous questionner de manière à ce que vous trouviez, vous-même, la solution. Je suis étonnée lorsque je vois des coachs donner des conseils. Sans vouloir rentrer dans le jugement, je pense qu’un coach a pour vocation de créer une autonomie auprès de son coaché. J’ai conscience que sur les réseaux sociaux ou même dans la vie de tous les jours, on a des coachs qui sont spécialistes en tout : des affaires de couple, du travail, etc. C’est une pratique hallucinante pouvant causer de gros dommages dans la vie des individus.
Entre la religion et le coaching, s’il fallait faire un seul choix pour l’Afrique…
Pascaline K : Pour moi la religion, c’est important, mais tout dépend de ce que l’on met derrière. Je parlerai plus de la spiritualité, car la spiritualité, c’est quelque chose qui va me rapprocher de Dieu. Maintenant, si l’on me demande ce qui est plus important entre les 2, je dirai que les deux sont pareils : tout ce que vous trouvez dans le développement personnel se trouve dans la bible. À titre d’exemple, je prendrai le passage Jean 1 : 1 dans la bible, il est écrit « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ». Là déjà on montre l’importance de la parole créatrice. Dans le développement personnel, on vous dit : « Vous êtes ce que vous pensez, tout ce que vous dites se produit ». Le développement personnel vient même compléter ce qui est dit dans la bible au sujet de la parole, avant de parler, on pense, et qu’est ce qui fait qu’on pense, c’est ce avec quoi on se nourrit tous les jours, notamment ce qu’on lit, ce qu’on regarde, notre environnement. Si l’on parle avec des personnes négatives, cela fera que nos pensées seront négatives, on va parler de manière négative et on va produire du négatif et on trouve tout ça dans la bible.
Quelles sont les choses importantes à savoir quand on veut organiser un événement hors de son pays ?
Pascaline K : il faut de la résilience et il faut également aimer ce qu’on fait. Car quand on aime ce qu’on fait, et qu’on est face à des challenges, je vous assure que parfois, on en rigole. En ce qui me concerne, parfois le challenge est tellement gros que je me demande, mais qu’est-ce que je cherche ? Et là, je me dis toujours qu’il n’y a pas de hasard, si je suis là, c’est qu’il y a une raison précise. Il faut se dire que ce qui vous motive est plus fort que les challenges, car derrière chaque challenge, il y a un cadeau à obtenir.
En tant que mère et femme entrepreneure, quels sont pour vous les plus grands défis que les femmes de demain devraient relever ?
Pascaline K : Je suis maman de 3 filles, de ma propre expérience, je pense que les femmes doivent comprendre qu’être épouse ou mère ne doit pas faire qu’on s’oublie. En ce qui me concerne, j’étais tellement dans mon rôle d’épouse et de maman qu’à un moment donné je n’existais plus. Quand j’ai fait un travail sur moi, et que j’ai commencé a joué d’autres rôles pour mon propre épanouissement, j’ai contasté un grand changement sur ma personne. Cela a créé automatiquement un équilibre.
Une conclusion…
Pascaline K : Si vous êtes à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Kinshasa ou dans le coin, j’organise le « Watch me talk » au Radisson Blue le 29 juillet 2022. C’est un événement en pleine immersion qui va vous permettre de booster vos performances, pour les entreprises qui vont me lire, c’est le bon moment de pouvoir envoyer vos équipes pour être formées. Je vais coacher sur les croyances, surtout les croyances limitantes, et il y aura les speakers qui viendront renforcer la séance de coaching par un partage d’expérience. Vous aurez la possibilité de poser des questions et il y aura beaucoup d’ animations. C’est vraiment une journée qui vous permet de faire rayonner votre plein potentiel et de sortir complètement transformé.
Publié le 6 Juin 2022/ MATA Magazine



