LITTÉRATURE : KINSHASA A CÉLÉBRÉ LA VOIX DES FEMMES ET LA PUISSANCE DES MOTS.

La Grande Rentrée Littéraire de Kinshasa, dans sa 9e édition, a une fois de plus tenu toutes ses promesses. Organisée par la Délégation Wallonie-Bruxelles à Kinshasa, cette rencontre littéraire majeure a rassemblé écrivains, éditeurs, lecteurs et autorités autour d’un thème aussi inspirant qu’engagé : « Voix de femmes, échos de résilience : quand la littérature bâtit la paix ».

Mildred Moukenga, pendant son intervention

Parmi les invitées venues partager leur univers et leur regard sur le monde, Mildred Moukenga, autrice congolaise de Brazzaville, a marqué les esprits par la profondeur de ses interventions. L’auteure, connue pour ses œuvres empreintes d’humanité et de foi en la capacité de l’être humain à se relever, a présenté ses ouvrages tout en livrant la philosophie qui les traverse.

« À travers mes écrits, je cherche à transmettre trois messages essentiels : la résilience, l’empowerment et l’autonomisation dans sa globalité. Autant de clés indispensables pour vivre dans la dignité et construire la paix », a-t-elle confié.

La cérémonie s’est tenue en présence de nombreuses personnalités de la République Démocratique du Congo, notamment Madame Yolande Elebe, Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, venue saluer la créativité et l’engagement des écrivains africains.

Cette édition 2025 a particulièrement mis en avant la voix des femmes, non seulement comme témoin, mais comme actrice du changement. Les discussions ont révélé combien la littérature féminine peut être un levier de transformation sociale, un espace de reconstruction et un outil de paix durable.

Mildred Moukenga s’est dite profondément touchée par l’esprit inclusif de cet événement et par la richesse des échanges qui s’y sont tenus. Elle a tenu à saluer la Délégation Wallonie-Bruxelles de Kinshasa ainsi que Richard Ali, dont l’engagement et la passion continuent d’ancrer la Grande Rentrée Littéraire comme un rendez-vous incontournable du paysage culturel congolais et africain.

En conjuguant les mots et les voix, cette rencontre a rappelé que la littérature reste l’un des plus puissants instruments de paix et de résilience.

Iris Tala