LE BREAKING, UNE NOUVELLE DISCIPLINE AUX JEUX OLYMPIQUES

Pratiqué généralement dans des contextes purement culturels, le breaking fait désormais partie des disciplines des jeux Olympiques et sera pratiqué pendant les JO de Paris par 32 danseurs, notamment 16 hommes et 16 femmes, représentant les 9 pays qualifiés.

Un danseur en pleine demonstration (Credit photo raw photographe – ing way)

Quatre nouveaux sports entrent dans l’histoire des Jeux olympiques, il s’agit de l’escalade sportive, de la vague du surf, du skateboard et du breaking. C’est donc pour attirer un public plus jeune et surtout pour encourager la diversité que les organisateurs ont fait ce choix.

Crée dans le bronx à New York, aux Etats-Unis dans les années 1970, le breaking est un style de danse issu de la culture hip hop, développé par les Afro-américains. Il est un élément central de la culture hip-hop, aux côtés du rap, du djing et du graffiti. Ses mouvements acrobatiques témoignent du caractère sportif de cette danse, il est donc tout à fait logique qu’elle soit considérée comme étant un sport.

C’est en 2018 que le breaking a fait son entrée aux jeux olympiques à Buenos Aires, avec le succès rencontré, cette année, il revient aux jeux olympiques de Paris. Les danseurs vont s’affronter et seront notés selon les critères tels que la personnalité, la technique et la variété. Les épreuves auront lieu sur la place de la concorde, un site emblématique au cœur de Paris, les 9 et 10 août 2024.

L’inclusion du breaking aux Jeux olympiques souligne son importance culturelle. C’est une discipline qui met en avant des valeurs de créativité, de communauté et de résilience.
Les 9 pays qualifiés pour participer à la compétition pendant les JO, sont l’Australie, le Canada, la Chine, la France, le Japon, la Lituanie, le Maroc, les USA et les Pays-Bas.

Iris Tala